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Le 8 mars : Journée de la femme, ou journée pour le droit des femmes ?

Le 8 mars est la Journée internationale des femmes, également connue sous le nom de Journée internationale des droits des femmes. Cette journée a été officiellement reconnue par les Nations unies en 1977 et elle est célébrée dans de nombreux pays.

La Journée internationale des femmes est un moment pour célébrer les réalisations des femmes et pour sensibiliser à la nécessité d’une égalité des sexes. C’est aussi l’occasion de faire pression pour une action visant à mettre fin à la discrimination et à la violence à l’égard des femmes.

Au-delà du droit des femmes, le 8 mars nous rappelle qu’il faut, au quotidien, réfléchir à la manière dont nous pouvons tous contribuer à créer un monde plus équitable et plus juste.

Depuis 1945, l’égalité et les droits des femmes ont connu une évolution significative en France et en Europe. Mais les progrès sont lents, et même si les femmes ont obtenues des avancées significatives. Il reste encore beaucoup à faire !

En France, la loi du 13 juillet 1965 a accordé aux femmes le droit de voter et d’être élues. Depuis lors, les femmes ont occupé des postes de plus en plus élevés dans la politique française, avec des femmes telles que Simone Veil, mais aussi à la tête des grandes entreprises. En 2000, la parité hommes-femmes a été introduite en politique, exigeant que les listes électorales soient composées d’au moins 50 % de femmes.

Au niveau de l’emploi, les femmes ont également progressé. La loi du 13 juillet 1965 a interdit la discrimination fondée sur le sexe en matière d’emploi. Depuis lors, les femmes ont gagné du terrain sur le marché du travail en France, mais des disparités de salaires entre hommes et femmes persistent malgré tout.

Depuis 1945, l’égalité et les droits des femmes ont connu une évolution significative en France et en Europe. Mais les progrès sont lents, et même si les femmes ont obtenues des avancées significatives. Il reste encore beaucoup à faire !

En France, la loi du 13 juillet 1965 a accordé aux femmes le droit de voter et d’être élues. Depuis lors, les femmes ont occupé des postes de plus en plus élevés dans la politique française, avec des femmes telles que Simone Veil, mais aussi à la tête des grandes entreprises. En 2000, la parité hommes-femmes a été introduite en politique, exigeant que les listes électorales soient composées d’au moins 50 % de femmes.

Au niveau de l’emploi, les femmes ont également progressé. La loi du 13 juillet 1965 a interdit la discrimination fondée sur le sexe en matière d’emploi. Depuis lors, les femmes ont gagné du terrain sur le marché du travail en France, mais des disparités de salaires entre hommes et femmes persistent malgré tout.

Au niveau européen, l’Union européenne a joué un rôle important dans la promotion de l’égalité des sexes. En 1975, la Commission européenne a adopté une directive interdisant la discrimination fondée sur le sexe en matière d’emploi, d’éducation et de formation. Depuis lors, l’UE a adopté une série de directives visant à promouvoir l’égalité des sexes, notamment en matière de congé parental, de lutte contre la violence à l’égard des femmes et de promotion de l’égalité des sexes dans la prise de décision politique.

Néanmoins, malgré ces progrès, nous sommes encore loin d’une société égalitaire et il reste encore beaucoup à faire pour y parvenir. Des inégalités persistent dans de nombreux domaines, notamment en matière de salaire, d’emploi, de représentation politique et de violence à l’égard des femmes.

La Journée internationale des femmes, si elle nous rappelle effectivement l’importance de poursuivre ce combat pour l’égalité, doit aussi nous permettre, sur le sujet des violences faites aux femmes, de ne pas oublier qu’en France, cela continuent d’être une réalité déplorable. Malgré les avancées législatives et la prise de conscience croissante de la société, les femmes demeurent victimes de violences physiques, sexuelles et psychologiques.

Selon les chiffres officiels, une femme est tuée tous les trois jours en France par son partenaire ou son ex-partenaire. Le nombre de féminicides a augmenté de manière alarmante ces dernières années, atteignant un pic en 2019 avec 146 femmes tuées. Bien que les chiffres aient légèrement diminué depuis, la situation reste préoccupante.

En plus des féminicides, les violences conjugales sont également une réalité quotidienne pour de nombreuses femmes en France. Selon une enquête nationale menée en 2020, près d’une femme sur dix en France a subi des violences physiques ou sexuelles de la part de son partenaire au cours des 12 derniers mois.

Les violences psychologiques, telles que les insultes et les menaces, sont encore plus fréquentes, touchant près d’une femme sur trois dans leurs quotidiens, au sein des cercles privés ou professionnels, mais aussi dans la rue.

Une enquête réalisée en 2020 a révélé que près d’une femme sur cinq en France a été victime de viol ou de tentative de viol au cours de sa vie. Les violences sexuelles sont également très présentes dans les espaces publics, avec des femmes harcelées et agressées sexuellement dans la rue, les transports en commun et les lieux de travail.

Face à cette situation alarmante, des actions ont été entreprises pour lutter contre les violences faites aux femmes. Le gouvernement a lancé un plan national de lutte contre les violences conjugales en 2019, comprenant notamment la mise en place de centres d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences.

Des associations comme l’APUI et Mon Âme Sœur, ont également mis en place des solutions pour accompagner les femmes victimes de violences, afin de mettre à leur disposition, un lieu d’accueil, de soutien psychologique et juridique. En ce début d’année 2023, 30 nouvelles places d’accueil et d’accompagnement pour les femmes victimes de violences, viennent d’être financées.

Mais il nous reste encore beaucoup à faire, pour éradiquer les violences faites aux femmes en France. Il est essentiel que les victimes soient entendues et que les auteurs de violences soient sanctionnés, dans des délais plus courts, afin que les victimes puissent se reconstruire.

La sensibilisation du public et l’éducation, dès le plus jeune âge, sont également des éléments clés pour changer les mentalités et mettre fin à la culture du patriarcat qui perpétue les violences faites aux femmes. En somme, c’est un combat de tous les jours qui nécessite l’implication de tous, pour espérer le changement durable, qui offrira à nos enfants un monde juste et équitable !

A l’APUI, nous pensons qu’il est urgent de se mobiliser pour que ce sujet devienne public et fasse débat. Pour ces nouveaux invisibles, il faut mettre en place une politique collective, pour la prise en charge, l’hébergement et l’accompagnement de ces seniors en difficulté.

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